Partie de Russia 17, pour fêter dignement le Centenaire de cette tragédie Russe.

Blancs :
Fabien, joue le Sibérien : Koltchack, Doutov, Sakarov et le Tchèque Viktor.
Christophe, joue le Sudiste : Denikine, l' Hetman, Tcherbatchef.
Arnaud, joue  : l'ingérence étrangère Alliée, Miller, Peltioura le séparatiste Ukrainien et les Roumains opportunistes.

Bolcheviques :
Stéphane, joue tous les QG ou cela craint.
Philippe, tous les QG qui sont au repos .

Tout commence donc en cette fin de journée du 17 Juillet 1918 à Iekaterinbourg. un télégramme donnant l'ordre d'exécuter le Tsar Nicolas II au nom du Soviet régional de l'Oural est signé par Iakov Sverdlov.
Vers minuit, le 16 juillet, le commissaire politique Iakov Iourovski ordonne de réveiller les Romanov. Pendant que l'on conduit l'empereur déchu dans l'entresol de la villa Ipatiev, famille et serviteurs sont conduits sans égards pour un nouvel exil dans un endroit tenu secret à TSARITZYN.
Le tir à lieu à bout portant. Iourovski aurait levé son arme et tiré sur Nicolas, qui meurt sur le coup, le crâne fracassé par l'impact.
A cette nouvelle, des mouvements d'insubordination se signalèrent dans plusieurs divisions de la toute nouvelle armée Rouge. Le gouvernement Soviet réagit promptement et réprime sévèrement les officiers supérieures qui commandaient ces unités, 3 divisions durent même être dissoutes.
L'indignation internationale fut elle aussi tout aussi vive. les journaux se déchaînèrent, condamnèrent cet assassinat et la brutalité des Bolcheviques « buveurs de sang » et puis …….

En ce mois de Novembre 1918, les rapports des fronts ne sont pas bons. Lénine écoute avec effroi le déroulement des dernières opérations ennemies.
Sur le front Sibérien, 4 armées, coordonnées par l'Amiral Kolchack foncent plein Ouest depuis l' OURAL. Les 3 faibles armées laissées en écran pour freiner leur avance sont bousculées. De nombreux soldats coupés de leur ligne de commandement et sans ravitaillement désertent.
Sur le front Sud, Denikine et ses troupes occupent, grâce aux Alliés, les ports de NOVOROSSIRSK et de SOTCHI. Ils sont déjà aux portes de ROSTOV sur le DON. Hetman est maître du Caucase et les communications avec BAKOU en Azerbaïdjan sont coupées. Tcherbatchef a débarqué, avec la complicité de la flotte des Alliées en Ukraine du Sud. La petite garnison Soviet d'Odessa s'est rendue sans combattre. Il fonce maintenant vers la Crimée pour occuper (sans aucun doute) le grand port stratégique de la mer Noire, Sébastopol.
En BESSARABIE, l'armée Roumaine a déclenchée, sans déclaration de guerre, une opération de reconquête et encercle déjà la petite Armée en charge de sa défense.
L'armée indépendantiste Ukrainienne a franchit le Dniepr et pousse vers GOMEL, malmenant au passage l'armée de KIROV.
Au Nord, une toute nouvelle armée Blanche commandée par Miller a attaqué par surprise ARKHANGELSK et malgré l’héroïsme de ses défenseurs cet important port a été laissé aux mains des ennemis. Pour conclure ce triste bilan, la victoire des Alliés sur les puissances Centrales permettent à ces derniers de coopérer ouvertement avec les forces Blanches. Une Armée Internationale Alliée descend depuis Mourmansk et marche sur PETROGRAD.
Niveau politique en fin de tour: 40.

Décembre 1918.
PERM tombe aux mains de Koltchack, sur ce front l'avance des Armées Sibériennes semblent irrésistible. PENZA est déjà dépassée par les troupes de Sakharov et plus au sud Doutov fonce sur SARATOV. Leur tactique est simple: bref combat et encerclement…. Le terrible hiver qui règne dans cette partie du monde vient rapidement à bout de la faible cohésion des unités Soviets qui désertent en masse. Le camarade Dzerjinski rattrapé durant sa retraite est anéanti avec tout son état major, non sans avoir emporté quelques ennemis dans sa destruction.
Au Sud, Dénikine franchit, en force le DON à l'Est de ROSTOV. Au même moment Tcherbatchef attaque et occupe IEKATERINESLAV mais il ne peut se maintenir face à la terrible contre attaque de l'Armée Rouge Ukrainienne de Worochilov qui anéantie sa trop faible armée.
KICHINEV capitale régionale de la BESSARABIE est déjà aux mains des Roumains. Le comité central Soviet se résigne à engager rapidement des pourparlers pour reconnaître l'annexion et obtenir la paix avec ce trop puissant pays…..Pour l'instant !
Encouragé par ses premiers succès Peltioura et ses Ukrainien indépendantistes poussent leur avantage et isole le quartier général de Kirov ce qui oblige les troupes de ce dernier à sévèrement attritionner. Heureusement Kirov parvient tout de même à se dégager de l'étreinte et rétablie ses communications avec MOSCOU.
Au Nord, Miller termine d'anéantir une division Rouge et poursuit son avance sur VOLOGDA. Curieusement l'armée Alliée, rebrousse chemin et remonte sur Mourmansk, PETROZADOVKS est repris sans combat par l'armée rouge de la Baltique.
Niveau politique en fin de tour: 42.

Janvier 1919.
A l'Est la ville de KAZAN subit une puissante attaque de la part des Tchèques de Viktor. Elle ne tient qu'au prix du sacrifice de ses défenseurs qui triplent leur perte pour résister. La ville de SARATOV et quant à elle encerclée. Pourtant dans ce secteur Staline commence à rassembler une petite armée à l'Est de TAMBOV. Blucher, lui aussi cède du terrain et commence prudemment à se retirer derrière la VOLGA et OKA. Les renforts commencent à affluer depuis MOSCOU car son secteur est considérée comme prioritaire mais l'ennemi est encore trop puissant pour espérer tenir sur ses positions. Une fois encore dans ce secteur les divisions Soviets isolées subissent d'énorme pertes.
Dans le Sud, Denikine attaque sur toute la longueur de son front les résultats obtenus ne sont pourtant pas à la hauteur de ses espérances et pour faire bonne mesure son rival Ordjozenike lance des contres attaques affaiblissement encore un peu plus son armée ébranlée.
Malheureusement pour le Soviet la province d’AZERBAÏDJAN est maintenant totalement aux mains de Hetman qui attaque et occupe TZARITSIN…….
Afin d'éviter la libération de la famille impériale, leur geôlier et bourreau Iourovski massacre ces malheureux et abandonne leurs corps dans la Volga gelée. La nouvelle de ce nouveau massacre sera cette fois accueilli dans l'indifférence générale.
Tcherbatchef quant à lui se réfugie au Sud de la Crimée. A ODESSA les Alliés débarque leur premier contingent afin de constituer une armée...Leur revendication est très floue, l'ambassade Bolchevique envoyée à PARIS pour dénoncer cette nouvelle intrusion n'ayant pas permis de négocier le moindre compromis.
Peltioura abandonne son offensive et retire une partie de ses troupes sur KIEV. Il faut dire que ses unités de reconnaissances l'informent que l'anarchiste MACKNO regroupe une armée à quelques dizaines de kilomètre de sa capitale. Pour l'instant sa neutralité semble acquise mais que peut-on espérer d'un réactionnaire incontrôlable ? Lénine sourit est laisse entendre « le malheur ».
Au nord le recul de l'armée Alliée n'était qu'une feinte les 2 divisions envoyées pour tenir PETROZADOVKS sont pratiquement anéanties (5 pas de perte sur 6 au total). Pourtant cette victoire aura coûté quelques pertes au général Ironside qui sait que son engagement doit être prudent. Miller lui continue sa progression plein Sud en détruisant une nouvelle division envoyée par train pour freiner sa progression. Son avance après combat le mène pratiquement aux portes de VOLOGDA heureusement défendue par deux divisions Soviets.
Niveau politique en fin de tour: 53.

Février 1919.
Trotsky s'impatiente, le conseil présidé par Lénine délibère maintenant depuis plus de 2 heures. La pièce ou il a pris place ne possède aucun mobilier hormis une chaise et il n'y a pas non plus de chauffage. L'hiver est rude cette année et le rationnement se fait durement sentir à MOSCOU. Mais lui même et le peuple Russe en ont vu d'autre...et puis sa destinée ne se décide t-elle pas en ce moment même ?
Derrière cette porte le haut conseil Soviet est en train de statuer sur le choix de l'homme qui deviendra le commissaire à la guerre. Son rôle sera d'organiser avec les pleins pouvoirs, l'outil de la victoire, l'outil de la révolution….la nouvelle Armée Rouge.
Il neige encore dru sur la sainte mère Russie du Nord mais l'amiral Koltchack presse ses armées. Un deuxième assaut sur la ville de KAZAN sonne le glas de ses derniers défenseurs. Les troupes Tchèques de Viktor défilent dans les rues l'arme à l'épaule. Pendant ce temps plus au nord de petits contingents Blancs investissent les villes de VIATKA, NIKOLAESK et KOTLAS mais le général Tchoukatchevki à réussi à s'échapper avec quelques poussières d'unités. De leur coté les Soviets termine leur recul derrière la Volga et la ville de NIJNI NOVGOROD est renforcée par deux nouvelles divisions.
Au Nord Miller et Ironside temporisent, le choix stratégique de séparer ces 2 petites armées ne leur permettent déjà plus de continuer leur progression devant des armées Soviets qui commencent à se renforcer.
Au sud, un premier assaut des Blancs de Hetman est facilement repoussé par les cosaques rouges d' ASTRAKAN mais ce dernier à déjà d'autre préoccupation. Le gros de ses forces franchit le Don et se permet même de repousser plusieurs divisions rouges. Pendant ce temps, de furieux combats se déroulent entre les troupes de Dénikine et d' Ordjozenike. L'armée du Sud attaque encore une fois ROSTOV mais cette fois il bénéficie du puissant soutien naval Allié qui n'hésite pas à bombarder la ville. Cette fois encore le Soviet s'accroche et même le débarquement Allié à MARIOPOL ne masque pas l'échec des opérations sur ce front.
Près de Kiev, 2 armées Rouges tentent une première opérations d'envergure contre les indépendantistes Ukrainiens. Si l'opération est un succès le sacrifice des nationalistes Ukrainiens permette le recul, en bon ordre, de leurs compagnons d'arme derrière le Dniepr.
Niveau politique en fin de tour: 65.

Mars 1919
Trotsky exulte, ses premières mesures permettent déjà une mobilisation plus rationnelle des camarades ouvriers. Les usines recommencent même à produire de nouveaux fusils sous la vigilance des commissaires politique. Les réquisitions sont plus efficaces et l'approvisionnement arrive plus régulièrement aux hommes du front. De son bureau du Kremlin il aperçoit la place Rouge. C'est depuis ce lieu symbolique que se concentre maintenant les unités des nouvelles divisions. Pas le temps de rêvasser encore beaucoup de travail aujourd'hui songe t-il.
A l'Est, l'assaut des Tchèques sur NIJNI NOVGOROD est irrésistible. Cinq ans de guerre ont transformé ses hommes en soldats d'élite et la promesse du retour dans leur pays natal galvanise encore un peu plus ses hommes et même si leur chemin doit passer par MOSCOU ils passeront.
Pendant ce temps les Blancs Sibériens de Koltchac se réorganise pour un nouvel élan. Staline abandonne TAMBOV, sans combattre,devant l'avance du Blanc. Une nouvelle ligne est organisée depuis VORONEJ jusqu'à RYAZAN.
Au Nord le camarade Tchoukatchevki rallie VOLOGDA avec une poignée de braves. Sa longue retraite depuis PERM s'achève enfin. Spontanément une haie d'honneur acclame cet héros. Soudain parmi la soldatesque résonne une clameur aussitôt repris par des centaines puis des milliers de voix «vengeance».
C' est sans doute en entendant ce cri que Miller jugea plus prudent de reculer.
Au Sud, Dénikine attaque de nouveau, mais, il est une fois de plus repoussé. Le général en chef des troupes Alliés en mer Noire, Anselme laisse un fort contingent à MARIOPOL et se repositionne sur KERTCH. Hetman lui, presse le flanc de l'armée d' Ordjozenike. Ses troupes commencent à menacer dangereusement la ligne de ravitaillement de ROSTOV malgré les renforts Soviets et l'arrivée du camarade Wsevolod.
Le corps d'armée Blanc chargé de la prise d' ASTRAKAN réclame des renforts et sollicite surtout des troupes d'infanterie de choc. Dénikine et Hetman se rejettent la responsabilité de celui qui a décidé d'envoyer de la cavalerie, sans soutien,investir une métropole.
La délégation Soviet, escortée jusqu'à KICHINEV par les troupes Roumaines reconnaisse l'annexion de la BESSARABIE à ces derniers. Cette décision est rendue nécessaire devant la gravité de la situation générale. Elle permet de gagner une paix et surtout de se débarrasser de la fort encombrante armée Roumaine.
Hélas au même moment aux portes de PETROGRAD la toute nouvelle armée Finlandaise se masse. Leur demande d'annexion de la CARELIE, vient d'être refusée par le KREMLIN. Mannerheim fraîchement élu Régent de Finlande sait que la position des Soviets est délicate et décide de tenter l'aventure avec les généraux Blancs….
En Ukraine, Peltioura s'est complètement retiré derrière le Dniepr les revers subit par les armées Blanches du Sud le contraint à la défensive.
Niveau politique en fin de tour: 70.

Avril 1919
Denikine rejeta violemment les cartes qui s'éparpillèrent à travers la pièce...Ne comprenez vous donc pas général, ROSTOV est la clé du sud, tant que cette maudite ville sera aux mains des Soviets aucune progression ne pourra être envisagée. Mon armée a déjà perdu près de 20 000 hommes nous avons fait largement notre part. Il est évident qu'un assaut frontal est impossible. Il est maintenant de votre responsabilité de nous aider et d'attaquer leur flanc.
Mal à l'aise le général Français Anselme, responsable du corps expéditionnaire Allié, se racla la gorge. Les ordres de ses supérieurs étaient claires, pas d'opérations d'envergures, éviter l'affrontement direct mais que pouvait il faire ?
Denikine avait malheureusement raison ROSTOV ne tombera jamais sans un sérieux coup de main de sa part. «D'accord» s'entendit il prononcer nous attaqueront dans 3 jours...Soyez prêt d'ici là. En rejoignant son état major il songea aux derniers rapports de ses officiers, le moral des troupes n'était pas bon, la cohésion manquait entre les différents corps et plusieurs cas d'insubordinations lui avait été signalé notamment dans un de ses bataillons de choc. Un officier aurait même adhérait à la cause des «faiseurs de troubles»….Un capitaine se rappelait- il, oui c'était cela un capitaine…. le capitaine ...Conan…. Un héros, une bête de guerre ….mais d'une autre guerre.
A l'Est, la boue à fait place au gel, la progression est difficile. L'offensive Sibérienne marque le pas. L'armée de Sakharov lance encore 2 attaques, sans obtenir de résultat, Doutov plus exposé recule légèrement pour resserrer les rangs mais le Soviet en profite pour rétablir la liaison ferroviaire entre MOSCOU et ROSTOV. Koltchack lui, peine aussi à rassembler ses troupes disperser mais rejoint les Tchèques de Viktor.
Au nord la situation est plus confuse, les troupes Alliées de Ironside remontent sur MOURMANSK. Miller lui aussi commence à reculer résolument vers ARKANGELSK. Ces reculs confortent, la décision de Boudieny et une puissante attaque est aussitôt lancée depuis PETROGRAD contre la vaillante armée Finlandaise qui encaisse ces premières pertes.
Au Sud aussi la boue contrarie les mouvements, cependant Hetman presse le flanc Est de l'armée qui défend ROSTOV. Denikine attaque de nouveau mais le véritable danger provient cette fois de l'Ouest ou les troupes d'Anselme bousculent durement la ligne de défense du Soviet depuis sa tête de pont de MARIOPOL et pour tout arranger de nouvelles troupes Alliées avancent plein Nord depuis PEREKOP.
Conformément aux accords la Roumanie est maintenant en paix avec le pouvoir Bolchevique, sur le front Ukrainien, Peltioura rendu plus prudent se concentre autour de KIEV. L'armée Soviet qui lui fait face en profite pour retirer plusieurs divisions juger plus utiles sur SAMARA. Il semble que la situation se stabilise sur plusieurs fronts les renforts Soviets affluent, cette fois la Révolution est en marche.
Niveau politique en fin de tour: 69.

Mai 1919.
Staline, se tenait droit comme un piquet. La veille Trotsky était arrivé à bord de son train blindée accompagné par 2 bataillons de fusiliers mongoloïdes. Pas vraiment des tendres, ceux là. A présent, Trotsky le sermonnait durement, lui Staline et en plus devant ses officiers….
Quand pensez vous pouvoir attaquer camarade Staline ?
« C'est qu'en fait, je pensais que les ordres étaient de défendre VORONEJ….et heuu… »
« Bougre d'imbécile, nous t'envoyons, matériel et troupes depuis maintenant plus 2 mois et toi tu décides que le temps n'est pas encore venu. Doutov coupe la seule voie de chemin de fer qui relie encore tout le front du sud à MOSCOU et toi tu réfléchies déjà à ta prochaine ligne de défense…. Je me demande si tu es bien à la hauteur de tes fonctions, camarade ?
Staline était maintenant devenu blême…. Lentement, Trotsky s'avança et se campa à quelques centimètres seulement de son visage.
« Camarade Staline il n'arrive que des malheurs sur ton front, moi même et le conseil te laissons une dernière chance pour redresser la situation ou sinonnn…. »
Longtemps après son départ, Staline ruminait. La peur avait laissé place à la colère. Ils veulent que je passe à l'offensive et bien soit çà va saigner...Quant à ce Trotsky, ce petit nabot ridicule, mon jour viendra...C'est certain on se retrouvera et alors...
Au nord de NIJNI NOVGOROD ,Viktor lance une nouvelle attaque afin d'élargir sa tête de pont à l'ouest de la VOLGA. Une fois de plus l'ennemi recule mais une contre attaque permet aux Bolcheviques de récupérer le terrain perdu. Sakarov lui aussi pousse ses troupes et réussi deux magnifiques percées à travers le fleuve OKA. Faute de réserve Blucher encaisse mais recule quand même.
Staline, lui, lance une terrible attaque les troupes de Doutov sont contraintes au recul en affaiblissement la jonction avec l'armée de Sakarov.
Sur le front Nord, les troupes de Miller se regroupent à ARKANGELKS. L'armée qui lui fait face ne poursuit pas et préfère descendre le long de la Volga dans l'espoir de détourner une partie des troupes de Koltchack.
Au Sud la pression est trop forte pour éviter l'encerclement l'armée d' Ordjozenike évacue ROSTOV bientôt suivi par l'armée de Wsevolod. ROSTOV est aussitôt investie par les soldats de Denekine.
Boudieny poursuit son offensive sur le front finlandais et termine la libération de la CARELIE.
Devant ASTRAKAN, le siège se poursuit et les renforts tant attendus rejoignent enfin le contingent Blanc. Hélas au même moment une division de cavalerie de cosaques rouges venant de GOURIEV renforce considérablement la garnison d' ASTRAKAN.
Au Nord, un débarquement Allié à NARVA est une fois de plus repoussé avec de fortes pertes de par et d'autre.
En Ukraine, Peltioura se lance, faute d'objectif, dans une guerre d'attrition.
Niveau politique en fin de tour: 72.

Juin 1919.
Depuis sa terrasse William Edmund Ironside, officier de l'armée de terre Britannique pouvait voir l'ensemble des vaisseaux de la force d'intervention Alliée se balancer doucement dans la rade. L'aventure se termine songea t-il. La nouvelle était parvenue durant la matinée par TSF. Le haut commandement décidait d'arrêter les frais et ordonnait l'évacuation de MOURMANSK. Il ne devra laisser que quelques navires afin d'assurer l'approvisionnement aux troupes Blanches du Nord.
Il se devait d'en informer au plus vite le général Miller et la tache s'avérait pénible. Au fil des mois une solide amitié s'était forgée entre les deux hommes. Partir de MOURMANSK revenait à abandonner son ami….
Miller arriva très tard dans la soirée, il précédait le gros de son armée qui embarquerait dans quelques jours depuis ARKANGELSK vers une destination que lui seule connaissait. Au premier regard, il s'aperçut que quelque chose clochait. William l'invita à s’asseoir une longue veillée attendait les deux hommes….
Front Est. Staline poursuit son offensive, les Blancs sont repoussés à 40 kilomètres au sud de RYAZAN, 2 divisions de cavalerie tenues en réserve exploitent ce premier succès et isole un important contingent Blanc appartenant à la pointe de l'offensive de SAKAROV. Malgré tous les efforts du Blancs pour secourir leurs frères d'arme l'encerclement résiste.
De son coté depuis MOSCOU, Trotsky lance lui aussi une attaque locale et libère NIJNI NOVGOROD les pertes sont importantes de deux cotés mais le Tchèque commence à compter ses morts.
Koltchack comprend que la partie n'est pas gagnée et commence à déployer son armée en défense derrière le fleuve. Aucunes des têtes de pont à l'Ouest de la VOLGA mais aussi au Nord de l'OKA n'ont pu être maintenues.
En CARELIE l'offensive Bolchevique semble irrésistible mais Mannerheim s'accroche à VIBORG. Afin de se donner de l'espace le Finlandais lance une vaste contre attaque qui tourne au désastre. Ce revers contraint les troupes Finlandaises à évacuer VIBORG….
Au Sud les armées Blanches progressent et tâtent les premières lignes ennemies sans résultats tangibles. Tcherbatchef de son coté à reconstitué une petite armée et bouscule les défenseurs de IEKATERINESLAV qui repasse enfin sous son contrôle.
Le détachement Blanc qui devait investir ASTRAKAN, lève le siège, les forces se sont maintenant équilibrées sonnant le glas des espoirs de sa conquête par Dénikine.
Au large de NARVA, la flotte Alliée hésite. Le baroud d'honneur prévu par Ironside ne se passe pas comme prévu. Il apparaît évident que les défenses Bolcheviques se sont considérablement renforcées dans cette zone d'opération. Le commandant responsable de l'opération amphibie refuse de faire débarquer ses hommes dans une opération si hasardeuse. En fin de journée la flotte vire de bord est retourne piteusement à MOURMANSK sans avoir tiré un seul obus.
Malheureusement pour le Bolchevique ce succès masque un nouveau danger. Profitant de la neutralité, toute relative, de l' ESTONIE une nouvelle armée Blanche commandée par IOUDENITCH débarque à TALLIN ouvrant un potentiel nouveau front.
La surprise vient ou on ne l'attendait plus. Après avoir perdu les 2 tiers de ses effectifs, la cavalerie Blanches d' élite (division Japonaise) encerclée par l'offensive de Staline refusant la fatalité s'ébranle. Ses unités de reconnaissance ont détecté une faille dans l'encerclement Bolchevique. Contre toute attente, après 5 jours de marche forcée en territoire hostile ils arrivent aux portes de Moscou et s'éparpillant dans la ville sèment la mort et le chaos. Face au danger Trotsky monte lui même les opérations de nettoyage qui dureront plus d'une semaine. Cet événement imprévu déstabilise la mécanique bien huilée du Bolchevique qui perdra la moitié de son recrutement du mois de Juillet et devra de plus reconstituer le QG de Trostky.
Niveau politique en fin de tour: 72.